الخلاصة:
L’équilibre des écosystèmes naturels a été fortement perturbé au cours des récentes
décennies dans la plupart des régions arides et semi-arides sous l’effet de la modification des
systèmes d’exploitation du milieu liée à la transformation des conditions socio-économique et à
l’évolution des techniques de production (NEFZAOUI et CHERMITI, 1991).
Compte tenu de l’état de dégradation des écosystèmes naturels et de la forte pression humaine et
animale qui s’exerce sur ces écosystèmes ; la reconstitution du couvert végétal ne peut plus être
assurée dans la plupart des cas par les mécanismes naturels de régénération et nécessite le recours à
des techniques sophistiquées d’aménagement et de gestion des terres (NEFZAOUI et CHERMITI,
1991).
34%de la surface des terres émergées sont des désert et des semi déserts qui se repartissent
dans le monde (ROGET, 2006) .Alors que ; le Sahara est le plus grand des déserts mais également
le plus extrême (OZENDA, 2004). Il occupe une surface de 8000000km²(LE HOUEROU,1990).par
ailleurs ; près de 50% des terres à vocation agricole dans le monde sont considérées comme non
arables et réservées aux pâturages ; c'est-à-dire aux activité d’élevage .une grande partie de ces
zones consacrées à l’élevage des animaux relève des régions aride et semi arides(FAYE,1997)
.Autrement dit ; il s’agit des parcours qui occupent 34 milliards d’hectare où l’on conduit les
animaux (bovin ; ovin…..) assez librement . Couverts par une végétation naturelle ; correspondant à
26% de la superficie terrestre non couvert par les glaces (F.A.O, 2007).
En Algérie ; où l’espace est dominé par les étendues arides et semi-aride (plus de 80%)
considéré par certains, comme étant un milieu répulsif la réalité est autre ; car il s’agit d’un territoire
qui gouille de vie dont les étendues pastorales à travers les quelles les animaux élèves (
ovins ;caprins….) ont le pouvoir de trier la partie l’essentielle de leur alimentation quotidienne .
estime à prés de 40 millions d’hectares de pâturages arides et semi-arides ;constitués par la steppe
qui couvre 12000000 d’hectare et les parcours sahariens ; 2800000d’hectare(CHELLIG,2011).
La gestion de l’espace saharien et les parcours s’appuie sur des pratiques juridiques où
s’entremêlent droit traditionnel, droit foncier musulman et droit étatique moderne. Mais la
régression des organisations coutumières et les déséquilibres sociaux, les changements de statut
foncier sur l'espace pâturé par le passage du collectif au privé, la régression de la mobilité et la
sédentarisation, conduisent à une nouvelle manière de faire de l’élevage. Les apports de la
céréaliculture après défrichement se combinent maintenant à une généralisation de laIntroduction
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complémentation sur parcours qu’il faut replacer dans le cadre d’une stratégie anti-risques
différente du passé (BENSEMAOUNE,2007).
L’objectif de la présente étude et d’appréhender la gestion des parcours sahariens, de
connaitre les facteurs qui guide cette gestion.