الخلاصة:
A cause des dommages résultant de l’utilisation de pesticides chimiques dans l’agriculture et de leurs effets négatifs sur l’environnement et de la santé humaine, il est devenu nécessaires de rechercher d’autres solutions qui aient un effet efficace et sûr. Par conséquent, l’attention s’est concentrée, ces derniers temps, sur la lutte biologique qui utilise des bios pesticides d’origine animale ou végétale. Notre recherche est une enquête sur les plantes médicinales spontanées à usage phytosanitaire Où notre travail a été divisé en deux parties : La première partie comprend une enquête sur l’utilisation des plantes médicinales en général en médecine traditionnelle dans la région de Metlili, et nous avons dénombré l’utilisation de 99 espèces appartenant à 51 familles et 95 genres. les familles es plus utilisées en thérape humaine dans notre région étaient les Lamiaceae (15.05 %), suives des Apiaceae (14.77%) et des Asteraceae (10.74%). Quant aux espèces les plus utilisés, on retrouve Artemisia herba –alba à 6.46 % suivie de Thymus vulgaris à 5.12 % et Ruta montana à 4.04%.Les résultats de cette étude ont montré que les parties les plus utiliséesont été les feuilles à 45 % et que les maladie les plus courantes traitées avec ces plantes sont les maladies digestives à 31.7% , suives des maladies respiratoires à 16.43%. Dans la deuxième partie de notre recherche, nous avons mené une deuxième enquête sur l’utilisation de ces mêmes plantes médicinales spontanées dans la lutte contre les ravageurs, les plantes adventices et les maladies des plantes. Nous avons constaté que 19 plantes médicinales spontanées sur un total de 48 espèces mentionnées dans la première enquête étaient effectivement utilisées dans la lutte biologique. La plante la plus utilisée est Pergularia tomentosa à 19.51 % suivies de Cleome arabica à 12.19% et Artemisia herba-alba à 9.75%. Quant aux méthodes de leurs utilisations pour protéger les plantes, a été les extraits aqueux à 76%, suivies des huiles essentielles (22%), tandis que leur extraits phénoliques ne représentaient que 2%.