Abstract:
L’humanité est exposé a un risque qui affectant un composant vital pour son existence qui est
la pollution de l’eau causée par le rejet des micropolluants d’origine variable (pesticides,
colorants, phénols, métaux lourds…). D'où l'intérêt de développer des procédés qui préservent
les sources d'eau de la pollution en traitant la source d'eau polluée.
La présente étude s’inscrit dans le but de tester des matériaux issus du milieu naturel abondant
tel que : l’argile et chitosane étant des matériaux naturels afin d’éliminer le bleu de
méthylène et le vert de malachite par adsorption, et aussi améliorer la capacité de rétention de
l’argile brute.
Notre échantillon de la région d’EL MENIA a été purifiée et utilisé pour la fabrication du
film biocomposite chitosane / argile avec la méthode de casting. La capacité d'adsorption des
films (chitosane/argile) a été comparée à celui de l’argile purifiée à base de plusieurs
paramètres optimaux (concentration initiale du colorant, temps de contact, masse de
l'adsorbant et température du milieu) qui permis d'optimiser le processus de purification.
Les résultats de l'étude ont montré que l'adsorption de polluant bleu de méthylène et vert
de malachite sur le charbon actif et le biocomposite (chitosane /argile) satisfait le modèle de
Freundlich.
Dans les deux cas, les suivis cinétiques sont bien décrits par l'équation de Pseudopremier-ordre pour le phénol et Pseudo-deuxième-ordre pour la verte malachite avec des bons
coefficients de corrélation. Il était ont également montré que l'adsorption du phénol et de verte
malachite par le biocomposite (alginate/charbon actif) est le meilleur processus
d’adsorption.La modélisation de la cinétique a révélé sa conformité au modèle cinétique du
pseudo-second ordre aux données expérimentales à l’équilibre pour différentes concentrations
du colorant. Les résultats indiquent que les membranes de chitosane/argile montrent une très
bonne élimination des colorants cationiques