Abstract:
Le monde végétal contient un nombre très important de plantes qui vivent dans notre
environnement. Elles présentent la principale source de nourriture directe ou indirecte et se sont
considérés comme des fournisseurs de l’énergie nécessaire à notre vie et sont aussi indispensables à
la survie des autres êtres vivants.
Ces plantes ou espèces végétales se distinguent des individus appartenant aux autres règnes par un
certain nombre de critères qui leur sont spécifiques. Ces critères sont comme suit :
Elles sont autotrophes :
C’est la propriété de photosynthèse qu’ont en commun tous les végétaux. Autrement dit, les
plantes se caractérisent par l’acquisition d’un ensemble de pigments présents dans les
chloroplastes des cellules de leur parties aériennes, principalement la chlorophylle, avec
lesquels peuvent utiliser le dioxyde de carbone aérien et transformer l’énergie solaire en
énergie chimique en produisant des molécules organiques plus ou moins complexes.
Elles se caractérisent par des modalités de croissance originales :
Contrairement aux animaux et autres êtres vivants qui atteignent plus ou moins rapidement
une taille définitive, les plantes continuent à croître jusqu’à leur mort. Cela est lié
certainement à la présence des zones de croissance appelées méristèmes (tissus jeunes
indifférenciés), responsables de l’accroissement en longueur (méristèmes primaires) et en
épaisseur (méristèmes secondaires) et c’est pour ça qu’on trouve parfois des plantes de très
grande taille pouvant atteindre 100 mètres ou plus (notamment chez certains arbres ligneux
tels que les conifères).
Elles possèdent un cycle de vie alternant différentes générations :
C’est considérée comme une des plus importantes particularités des végétaux. Chez les
mammifères (exemple type des animaux), la femelle donne naissance à un petit qui sera
identique à ce qu'elle était elle-même à sa naissance. Cela vient du fait que, chez les
géniteurs, la méiose débouche directement sur la formation des gamètes. Chez les végétaux,
la méiose n'aboutit pratiquement jamais à la formation des gamètes mais à celle de cellules
haploïdes appelées spores: isospores si elles sont toutes identiques, hétérospores si elles se
distinguent en deux catégories: microspores pour les organes sexuels mâles et macrospores
pour les organes sexuels femelles. Ces spores, après une phase de développement plus ou
moins importante, donnent naissance à un nouvel organisme (le gamétophyte) qui ne
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ressemble en rien à la génération parentale (bien souvent). Il y a donc généralement un
gamétophyte mâle issu de la microspore et un gamétophyte femelle engendré par la
macrospore. Ces gamétophytes peuvent être autonomes et chlorophylliens (Algues,
Mousses, Fougères …) ou bien parasite de la génération sporophytique (Conifères, Plantes à
fleurs). Lorsqu'ils arriveront au terme de leur développement, ils vont différencier des
gamètes mâles et femelles. La fécondation intervient alors et le zygote qui en résulte entame
un développement qui aboutit à l'édification d'un nouvel organisme: le sporophyte de la
génération suivante qui sera également identique au sporophyte de la précédente génération.
Cette alternance de générations "sporophyte-gamétophyte" constitue le cycle biologique de
la plante.
Elles sont formées de cellules ayant une paroi végétale pectocellulosique :
Toutes les cellules végétales sont délimitées par une paroi pectocellulosique qui s’est formée
suite à la sécrétion de la cellulose et de quelques autres polysaccharides. Cette paroi est en
principe souple et plus ou moins fragile tant que la cellule est en croissance mais elle devient
peu à peu rigide pour protéger la cellule et jouer ainsi un rôle essentiel dans la rigidité et le
port dressé da la plante.
Elles sont immobiles :
Les plantes sont majoritairement immobiles et fixées à un substrat grâce à la présence d’un
appareil racinaire (racines, rhizoïdes, crampons, etc…)