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https://dspace.univ-ghardaia.edu.dz/xmlui/handle/123456789/3081
Title: | Cours de Biologie Végétale 1 ère Année LMD |
Authors: | Salah, BENKHERARA |
Keywords: | Cours de Biologie Végétale 1 ère Année LMD |
Issue Date: | 2022 |
Publisher: | جامعة غرداية/كلية علوم الطبيعة والحياة وعلوم الأرض |
Abstract: | Le monde végétal contient un nombre très important de plantes qui vivent dans notre environnement. Elles présentent la principale source de nourriture directe ou indirecte et se sont considérés comme des fournisseurs de l’énergie nécessaire à notre vie et sont aussi indispensables à la survie des autres êtres vivants. Ces plantes ou espèces végétales se distinguent des individus appartenant aux autres règnes par un certain nombre de critères qui leur sont spécifiques. Ces critères sont comme suit : Elles sont autotrophes : C’est la propriété de photosynthèse qu’ont en commun tous les végétaux. Autrement dit, les plantes se caractérisent par l’acquisition d’un ensemble de pigments présents dans les chloroplastes des cellules de leur parties aériennes, principalement la chlorophylle, avec lesquels peuvent utiliser le dioxyde de carbone aérien et transformer l’énergie solaire en énergie chimique en produisant des molécules organiques plus ou moins complexes. Elles se caractérisent par des modalités de croissance originales : Contrairement aux animaux et autres êtres vivants qui atteignent plus ou moins rapidement une taille définitive, les plantes continuent à croître jusqu’à leur mort. Cela est lié certainement à la présence des zones de croissance appelées méristèmes (tissus jeunes indifférenciés), responsables de l’accroissement en longueur (méristèmes primaires) et en épaisseur (méristèmes secondaires) et c’est pour ça qu’on trouve parfois des plantes de très grande taille pouvant atteindre 100 mètres ou plus (notamment chez certains arbres ligneux tels que les conifères). Elles possèdent un cycle de vie alternant différentes générations : C’est considérée comme une des plus importantes particularités des végétaux. Chez les mammifères (exemple type des animaux), la femelle donne naissance à un petit qui sera identique à ce qu'elle était elle-même à sa naissance. Cela vient du fait que, chez les géniteurs, la méiose débouche directement sur la formation des gamètes. Chez les végétaux, la méiose n'aboutit pratiquement jamais à la formation des gamètes mais à celle de cellules haploïdes appelées spores: isospores si elles sont toutes identiques, hétérospores si elles se distinguent en deux catégories: microspores pour les organes sexuels mâles et macrospores pour les organes sexuels femelles. Ces spores, après une phase de développement plus ou moins importante, donnent naissance à un nouvel organisme (le gamétophyte) qui ne 3 ressemble en rien à la génération parentale (bien souvent). Il y a donc généralement un gamétophyte mâle issu de la microspore et un gamétophyte femelle engendré par la macrospore. Ces gamétophytes peuvent être autonomes et chlorophylliens (Algues, Mousses, Fougères …) ou bien parasite de la génération sporophytique (Conifères, Plantes à fleurs). Lorsqu'ils arriveront au terme de leur développement, ils vont différencier des gamètes mâles et femelles. La fécondation intervient alors et le zygote qui en résulte entame un développement qui aboutit à l'édification d'un nouvel organisme: le sporophyte de la génération suivante qui sera également identique au sporophyte de la précédente génération. Cette alternance de générations "sporophyte-gamétophyte" constitue le cycle biologique de la plante. Elles sont formées de cellules ayant une paroi végétale pectocellulosique : Toutes les cellules végétales sont délimitées par une paroi pectocellulosique qui s’est formée suite à la sécrétion de la cellulose et de quelques autres polysaccharides. Cette paroi est en principe souple et plus ou moins fragile tant que la cellule est en croissance mais elle devient peu à peu rigide pour protéger la cellule et jouer ainsi un rôle essentiel dans la rigidité et le port dressé da la plante. Elles sont immobiles : Les plantes sont majoritairement immobiles et fixées à un substrat grâce à la présence d’un appareil racinaire (racines, rhizoïdes, crampons, etc…) |
URI: | https://dspace.univ-ghardaia.edu.dz/xmlui/handle/123456789/3081 |
Appears in Collections: | مطبوعات أساتذة قسم العلوم البيولوجية |
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